dimanche 23 septembre 2007

Patchwork en liberté

Une cliente, hier, à la boutique, est passée chercher du tissu pour réaliser un dahlia dans le cadre de son club de patchwork. Elle avait des instructions très précises quant aux couleurs à utiliser. Nous avons tenté de les respecter mais je dois bien avouer que j'ai toujours des difficultés à me conformer à des règles dans le patchwork.
Je trouve très frustrant de ne pas utiliser cette liberté qui nous est offerte, liberté de nous exprimer, de laisser aller notre sensibilité propre, de choisir nos couleurs... Je dis souvent à la Boite à Couture, que j'ai vu beaucoup de brodeuses (au point de croix compté) passer au patchwork, rarement l'inverse, et celles qui succombe au charme de ce loisir vont même très souvent jusqu'à ne plus broder sauf lorsqu'il s'agit d'embellir leur ouvrage. J'explique cela à l'aune de ma propre expérience par le fait que, justement, le patchwork offre cette liberté, cette créativité, qui sont assez limitées dans le point compté. Il s'agit là de reproduire un modèle et gare à celles qui prennent trop de liberté par rapport aux coloris de fil proposés. Le risque est d'obtenir un résultat nettement moins harmonieux que ce qu'on espérait.
Dans le patchwork, à contrario, les modèles ne seront jamais exactement reproduits. Il y aura toujours la touche personnelle : les couleurs, leur harmonisation, les motifs du quilting, ce que chacune va ajouter ou enlever pour obtenir un ouvrage à la taille qui lui convient, bref, ce petit quelquechose qui fait que chaque patchwork est de toute façon unique.

Pour en revenir au dahlia, ce n'est pas parce qu'il s'appelle ainsi qu'il nest pas possible de le confectionner à partir de tissus de nimporte quelle harmonie. Lorsque nous l'avons réaliser, il y a déjà trois ans dans notre club, "Les petites mains", la quinzaine de participantes à cet atelier, a "produit" une variété de couleurs digne du plus joli des bouquets de fleurs des champs.
Le patchwork nous offre encore un espace de liberté ! Alors ne nous laissons pas enfermer dans une rigidité sans objet ! Partageons nos idées, nos avis, demandons conseil, mais surtout, au bout du compte, faisons ce qui nous plaît ! Par bonheur, nous avons tous des goûts différents et cela n'empêche pas que nous soyons emballés par les ouvrages des autres, qui pourtant, au départ, ne nous inspiraient pas.

dimanche 16 septembre 2007

Me revoilà


Quatre belles journées en Bretagne plus tard... Nous avons eu un temps radieux mais j'ai tout de même pris du temps pour moi et mon hobby favori. Et voilà le résultat ! Ce n'est qu'un début bien sûr. Encore de l'appliqué ! Mais c'est si facile à prendre, à laisser, que c'est ma technique de prédilection pendant les vacances et lorsque je vais à mon club.

vendredi 7 septembre 2007

quelques jours de vacances

Je vais partir quelques jours en vacances dans un petit coin de Bretagne que je ne manquerai pas de vous présenter dès que j'aurai mis de l'ordre dans les nombreuses photos que je prends en quantité quand je vais là-bas. C'est si beau, quel que soit le temps, que l'on se souhaiterait artiste peintre afin de rendre d'un coup de pinceau les émotions qu'on y éprouve face à des paysages où mer et pierres se rencontrent et se heurtent pour vous ravir les yeux.



Depuis deux jours, je farfouille dans mes caisses de tissus pour préparer l'ouvrage que je vais emporter là-bas. Il me faut quelquechose de léger, facile à transporter, qui ne nécessite pas de machine à coudre ou de matériel de coupe trop important. Autrement dit, quand je pars en vacances, toujours avec un ouvrage ou deux (un patch et un tricot, ou un patch et une broderie, ou un patch et..., de toute façon toujours un patch), je prends un ouvrage en appliqué. La dernière fois, par exemple, j'ai réalisé un petit ouvrage (ci-dessous) extrait d'un livre qui, je le crains, n'est plus édité (Mini Quilts d'Adèle Corcoran et Caroline Wilkinson chez Armand Colin) : "Pennsylvania Wreath".



A mon retour, je me lancerai plus avant dans l'enrichissement de ce blog, avec les photos des ouvrages que j'ai réalisés, les références des livres ou des magazines des modèles quand il ne s'agira pas de créations personnelles. Dans ce dernier cas, je donnerai bien volontiers mes dessins à celles ou ceux qui me les demanderont. Je ferai part également de mes projets, de l'état d'avancement des ouvrages en cours. Je souhaite apporter ma petite pierre à l'édifice qui se construit, pour enrichir le monde des patcheuses d'idées, de modèles, de trucs (ou techniques personnelles).



Et ce n'est pas sans une certaine impatience que j'attends d'être en mesure de le faire pleinement.

dimanche 2 septembre 2007

Dear Jane


L'histoire de mon "Dear Jane" n'est peut-être pas exceptionnelle mais ça me fait plaisir de la raconter suite au commentaire qui m'a été envoyé aujourd'hui par yolypatch.






A l'occasion des fêtes de Noël 1998, nous avons eu la visite de ma belle-soeur et de sa famille. Toutes les deux, nous avons toujours beaucoup aimé "bricoler" et échanger idées et modèles. Elle s'est intéressée particulièrement au patchwork à cette occasion et je lui ai montré les deux premiers blocs du Dear Jane que je venais à peine de commencer. De fil en aiguille, c'est le cas de le dire, nous avons eu l'idée de le confectionner en binôme.






Nous avons donc étudié le livre de Brenda Papadakis et avons décidé ceci : nous nous sommes mutuellement attribué et à parité les blocs carrés de l'ouvrage ; chacune devait donc confectionner deux exemplaires d'un même bloc et envoyer à l'autre un des deux blocs jumeaux accompagné d'un courrier.






Nous avons procédé ainsi pendant un an et au bout de cette année, tous les blocs carrés étaient réalisés. Et durant cette année, les courriers, les coups de fils se sont succédés, où nous évoquions l'une l'autre les difficultés que nous rencontrions à reproduire tel ou tel élément. Ce fut amusant, stimulant, enrichissant, basé sur un échange permanent. Et à la fin de cette année, nous avions confectionné tous les blocs carrés de l'ouvrage "d'origine". La vie à partir de là a changé pour moi puisque j'ai racheté la mercerie de mes parents et me suis trouvée totalement surbookée. Je n'ai pu faire ma part des triangles de la bordure. Mais ma belle-soeur a continué à assembler tous ces petits morceaux pour elle et pour moi. Je lui en suis très reconnaissante.

Nous nous sommes retrouvées pour positionner tous les blocs et les avons assemblés chacune de son côté. Aujourd'hui, nous sommes les heureuses détentrices de deux "Dear Jane" strictement identiques. Et je rêve de l'occasion qui nous permettra de les exposer côte à côte.

Mon premier patchwork


J'ai réalisé ce patchwork il y a déjà de nombreuses années à l'aide du magazine des Editions de Saxe "les bases du patchwork". C'est celui que je conseille systématiquement aux clientes de ma mercerie qui souhaitent débuter. Il est très complet et c'est grâce à lui que j'ai mis le pied à l'étrier (mon mari dirait "le doigt dans l'engrenage") du patchwork.
Je n'ai toujours pas, hélas, fini de le quilter. C'est vraiment ce que j'aime le moins dans le patchwork. Pourtant, depuis quelques ouvrages, cela me dérange moins. J'évite autant que possible d'opter pour la solution qui m'avait paru la plus simple lorsque j'ai commencé à quilter celui-ci, à savoir suivre les coutures. C'était une mauvaise idée : c'est à cet endroit qu'il y a le plus d'épaisseurs (et je ne parle pas des angles). Comme je suis une perfectionniste, le résultat ne me plaisait pas : points irréguliers, qui ne prenaient pas toutes les épaisseurs... Bref, je traîne les pieds pour le finir.



Passion patchwork

Pour moi, c'est une grande première ! Réfractaire à tout ce qui est ordinateur à force de voir les miens y passer tant de temps que l'on ne fait plus rien ensemble, je me lance aujourd'hui dans ce qui est pour moi une véritable aventure. Mon fils ainé est encore en vacances et me guide dans mes premiers pas vers l'émancipation informatique. Le blog, je trouve ça plutôt marrant mais pas question de dire ici tout ce que je pense et tout ce que je suis. En revanche, j'ai sans doute besoin de communiquer avec des personnes qui ont les mêmes centres d'intérêt que moi.

Ma véritable passion, c'est le patchwork. Je me suis lancée dans cette activité il y a une douzaine d'années. Je suis une pure autodidacte. J'ai commencé avec des livres (les livres ont une grande place dans ma vie, on y apprend tant de choses et on y va si loin) : la leçon de patchwork et les bases du patchwork.

Je me suis mise à hanter les magasins spécialisés dans toutes les villes où la profession de mon mari nous conduisait. Puis, j'ai fini par acheter moi-même une mercerie où je fais de mon mieux pour donner envie à mes clientes de devenir des patcheuses. Mon mari n'omet jamais, lorsqu'il en a l'occasion, de leur dire que c'est dangereux. Tomber dans le patchwork, c'est s'y condamner à vie et ne plus pouvoir en sortir.

Une fois piégée, on ne peut plus passer devant un magasin de tissus sans s'y arrêter, y passer des heures au grand dam de ceux qui vous accompagnent, on en achète des petits morceaux, de toutes les couleurs, avec toutes sortes de motifs, on essaie de les classer par couleurs, par thèmes, on met un bazar incroyable dans ce superbe rangement dès qu'on se lance dans un projet, on a toujours des dizaines de projets et, par voie de conséquence, une bonne demi-douzaine d'ouvrages en cours.

Le patchwork, parmi toutes les activités que je mène de front, qu'elles soient professionnelles, domestiques ou créatives, est celle qui me procure le plus de joie. J'espère dans ce blog partager cette passion, faire connaître l'état d'avancement de mes réalisations, donner des trucs, signaler les évènements un peu confidentiels dont j'aurai connaissance... Bref ! partager !